France, 1907 : Ne pas se laisser tromper par des ruses grossières, des dehors de bonhomie comme en affectent les paysans.
Les hommes des champs sont-ils meilleurs ou pires que ceux des villes ? Je n’ai jamais prétendu qu’ils fussent des bergers de Théocrite, des continuateurs de l’âge d’or ; mais je vois et crois savoir que, dans la vraie campagne, au-delà des banlieues, et dans la véritable vie des champs, il y a moins de causes de corruption qu’ailleurs. Donc, j’aime ce milieu, cette innocence relative, ces grands enfants qui veulent faire les malins et qui sont plus candides que moi, puis que je les vois venir avec leurs gros sabots, comme dit le proverbe.
(G. Sand, Autour d’un village)